Moi, je veux écrire des livres

Petite phrase tirée du film de Cédric Klapisch, l'auberge espagnole.

Bon outre d'être fan de Romain Duris, et ce réalisateur qu'est Cédric Klapisch, que l'on parle de Chacun cherche son chat comme de Paris, j'avais à cœur de revoir l'auberge espagnole pour une raison bien simple: mon oral qui portait en grande partie sur Erasmus.

Quand j'ai tiré ce sujet au sort, autant dire qu'intérieurement j'ai bondi de joie. Je n'ai pas fait Erasmus, mais le sujet m'a toujours intéressée et j'ai toujours estimé que c'était une occasion en or pour celle et ceux qui pourraient en bénéficier.

Passer un oral sur cette thématique m'a renvoyé loin. Ce film date de ma fac première génération, fin des année 90's. 

Ce soir, mon mari et mon fils ont filé voir un match au stade rennais, j'en ai donc profité pour revoir ce film. Le personnage de Xavier m'évoque un humain comme moi, à la même époque où tu suis le courant sans trop savoir pourquoi. Tu fais ce que l'on te dit et tu gagnes une cure de valium à long terme. 

Ce film est rafraichissant, vraiment, outre en prime la bande son de Radiohead et de No surprises 1997... un chef d'œuvre indémodable. Tous les ingrédients sont là. 

Le film se termine sur la vision de Xavier, ce personnage, qui renonce, qui renonce à la réalité promise pour autrechose. Pour ce gamin qu'il a été: moi je veux écrire des livres.

Quand j'ai pris conscience de ce film et surtout de son impact, j'ai revu à la place du gamin blond une gamine au visage constellé de taches de rousseurs qui pensait moi je veux écrire des livres ou dans un journal (notons , j'avais l'option de secours). 

Si l'on part du principe que rien n'arrive par hasard, alors toute la suite aura un sens, pour cette fillette aux taches de rousseur <3